
Entre Trump et l’Afrique du Sud, les relations sont très tendues.
Le président américain a multiplié les critiques envers l’Afrique du Sud depuis son retour au pouvoir en janvier. En février, il a annoncé couper les aides américaines à Pretoria en l’accusant de vouloir exproprier les fermiers blancs, par le biais d’une loi selon lui discriminatoire envers cette minorité, descendante de colons européens.
Il a aussi attaqué le pays de Mandela pour sa plainte pour génocide à Gaza visant Israël, dont il est un indéfectible soutien, devant la Cour internationale de justice.
Les Etats-Unis avaient donc ordonné le 14 mars à Ebrahim Rasool, ambassadeur de la nation arc-en-ciel de quitter leur territoire après avoir été déclaré « persona non grata » par le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, qui l’a accusé d’être un «homme politique raciste qui déteste l’Amérique » et le président américain Donald Trump.
Celui-ci est rentré dans son pays ce 23 mars, accueilli par une centaine de supporters.
« Ces États-Unis ne sont pas les États-Unis d'Obama ou de Clinton, ce sont des États-Unis différents, et par conséquent notre langage doit changer, non seulement en matière transactionnelle, mais aussi face à un groupe qui a clairement identifié une communauté blanche marginale en Afrique du Sud comme membre de son corps électoral », a déclaré Ebrahim Rasool.